De retour à la maison !
Revenir à la maison après une absence
Aujourd’hui nous allons parler de cette petite chose ordinaire qui est de revenir à la maison après une absence, voilà qui peut paraître banal, mais pas tant que ça, vous verrez !
Quoi de plus agréable pour celui qui est parti quelque temps, quelques jours ou quelques mois de se projeter en s’imaginant rentrer à la maison. Ah «Home sweet home»! Comme on le rêve ce retour au milieu des siens, comme il nous est facile de l’idéaliser lorsque nous nous sommes éloignés depuis quelques temps!
Je parle ici du retour du jeune enfant après sa colonie de vacances, de l’adolescent de retour après un séjour chez des amis, de celui de l’un des conjoints, parti pour raison professionnelle, de l’étudiant qui réintègre la vie de famille le temps d’un week-end, de l’adulte qui retrouve le cocon de ses parents pour quelques jours, quelques semaines ou celui de Tanguy immortalisé dans les deux films qui portent son nom. Chacun aspire légitimement à ce retour chez soi !!!
Bonheur de rentrer là où l’on a ses habitudes où l’on sera entouré des siens, de là où l’on espère trouver du calme, de la compréhension, de la joie… Mais bien souvent, passées les premières minutes ou les premières heures de la joie des retrouvailles… Une sorte d’incompréhension, voire de déception peut saisir ceux qui se réjouissaient tant d’être ensemble.
Là va se poser pour chacun la question de sa place.
Comment la femme qui en plus de son travail, s’occupe des enfants toute la semaine va-t-elle laisser son conjoint reprendre une place pour le week-end ? Comment ne ressentirait-elle pas une certaine amertume en voyant que monsieur « a le beau rôle», qu’il est attendu par les enfants avec impatience, alors qu’elle, toute la semaine doit fournir des trésors de patience pour que la maison tourne.
Quelle ressource doit-elle puiser dans l’amour qu’elle a pour lui, pour accepter cette situation qu’ils n’ont peut-être même pas choisie ni l’un, ni l’autre ! Et quelle délicatesse lui faut-il, à lui pour ne pas interférer trop dans les choix que sa femme a dû prendre toute seule ? Que d’ajustements pleins délicatesse il faut !
Mettons-nous maintenant dans la peau de l’étudiant qui rentre chez lui (enfin, chez ses parents, c’est bien un peu chez lui, non ?). Imaginons qu’il se réjouisse d’y passer quelques jours… Il s’y prépare et vient rejoindre ceux qui sont ses parents et / ou ses frères et sœurs… ceux qui l’attendent mais qui sans lui ont continué à vivre et à faire des choix.
Joie des retrouvailles, exclamations, et en même temps, on se regarde, on se scrute, on se touche, on s’examine, on se coupe la parole… et finalement, celui qui revient n’est plus tout à fait le même et ceux qui l’accueillent eux aussi ont un peu changé. La place qui a été laissée libre est un peu prise par ceux qui restent mais pas tout à fait ! Il va falloir reconquérir une place différente de celle qui a été laissée.
Lorsque j’en discutais avec un ami ancien agriculteur, il me disait combien s’était compliqué pour une vache qui avait été séparée du troupeau même quelques jours de réintégrer son groupe. Il s’agit pour l’éleveur de maquiller l’odeur de la vache (en l’enduisant de fumier), je ne vais pas aller plus avant dans mes explications… certains auditeurs me diront que je n’y connais rien, ce en quoi ils auraient raison ! mais j’ai trouvé cette image parlante ! S’il est difficile pour un troupeau d’animaux d’accueillir un nouveau venu ou même un ancien perdu de vue (ou d’odeur depuis quelques temps), combien plus, pour nos cerveaux compliqués il est incroyablement subtil de s’insérer dans un groupe familial qui nous est proche!
Comme c’est difficile pour l’adulte qui s’occupe de son parent âgé, d’accueillir son frère ou sa sœur au sein de leur duo ! C’est si difficile de lui laisser une place alors qu’il n’était pas là avant, il ne sait pas ce qui s’est vécu entre eux ! Et pour celui qui revient à la maison, combien il doit prendre garde à être bien accepté, à ne pas heurter la susceptibilité de celui qui est là au quotidien…
Toutes ces situations nous les avons tous vécues… soit comme accueillis soit comme accueillants.
Chacun, nous avons eu ou nous avons encore à nous ajuster au départ ou à la venue de l’un ou de l’autre dans notre petit univers familier. Chacun, nous avons à bousculer un peu nos proches, à recouvrer une place lorsque nous avons à revenir à la maison.
Et plutôt que de se lamenter en se disant qu’il est inévitable que des malentendus aient lieu, que des déceptions ou des incompréhensions se fassent jour…. Comment faire pour nous dire nos frustrations, nos étonnements ou nos difficultés à nous retrouver ensemble… Peut-être que cela permettrait d’être plus heureux encore, si on s’était parlé « Vrai » de se retrouver la fois suivante!
Alors, à nous de nous ajuster à ces petits défis quotidiens !
Aujourd’hui nous allons parler de cette petite chose ordinaire qui est de revenir à la maison après une absence, voilà qui peut paraître banal, mais pas tant que ça, vous verrez !
Quoi de plus agréable pour celui qui est parti quelque temps, quelques jours ou quelques mois de se projeter en s’imaginant rentrer à la maison. Ah «Home sweet home»! Comme on le rêve ce retour au milieu des siens, comme il nous est facile de l’idéaliser lorsque nous nous sommes éloignés depuis quelques temps!
Je parle ici du retour du jeune enfant après sa colonie de vacances, de l’adolescent de retour après un séjour chez des amis, de celui de l’un des conjoints, parti pour raison professionnelle, de l’étudiant qui réintègre la vie de famille le temps d’un week-end, de l’adulte qui retrouve le cocon de ses parents pour quelques jours, quelques semaines ou celui de Tanguy immortalisé dans les deux films qui portent son nom. Chacun aspire légitimement à ce retour chez soi !!!
Bonheur de rentrer là où l’on a ses habitudes où l’on sera entouré des siens, de là où l’on espère trouver du calme, de la compréhension, de la joie… Mais bien souvent, passées les premières minutes ou les premières heures de la joie des retrouvailles… Une sorte d’incompréhension, voire de déception peut saisir ceux qui se réjouissaient tant d’être ensemble.
Là va se poser pour chacun la question de sa place.
Comment la femme qui en plus de son travail, s’occupe des enfants toute la semaine va-t-elle laisser son conjoint reprendre une place pour le week-end ? Comment ne ressentirait-elle pas une certaine amertume en voyant que monsieur « a le beau rôle», qu’il est attendu par les enfants avec impatience, alors qu’elle, toute la semaine doit fournir des trésors de patience pour que la maison tourne.
Quelle ressource doit-elle puiser dans l’amour qu’elle a pour lui, pour accepter cette situation qu’ils n’ont peut-être même pas choisie ni l’un, ni l’autre ! Et quelle délicatesse lui faut-il, à lui pour ne pas interférer trop dans les choix que sa femme a dû prendre toute seule ? Que d’ajustements pleins délicatesse il faut !
Mettons-nous maintenant dans la peau de l’étudiant qui rentre chez lui (enfin, chez ses parents, c’est bien un peu chez lui, non ?). Imaginons qu’il se réjouisse d’y passer quelques jours… Il s’y prépare et vient rejoindre ceux qui sont ses parents et / ou ses frères et sœurs… ceux qui l’attendent mais qui sans lui ont continué à vivre et à faire des choix.
Joie des retrouvailles, exclamations, et en même temps, on se regarde, on se scrute, on se touche, on s’examine, on se coupe la parole… et finalement, celui qui revient n’est plus tout à fait le même et ceux qui l’accueillent eux aussi ont un peu changé. La place qui a été laissée libre est un peu prise par ceux qui restent mais pas tout à fait ! Il va falloir reconquérir une place différente de celle qui a été laissée.
Lorsque j’en discutais avec un ami ancien agriculteur, il me disait combien s’était compliqué pour une vache qui avait été séparée du troupeau même quelques jours de réintégrer son groupe. Il s’agit pour l’éleveur de maquiller l’odeur de la vache (en l’enduisant de fumier), je ne vais pas aller plus avant dans mes explications… certains auditeurs me diront que je n’y connais rien, ce en quoi ils auraient raison ! mais j’ai trouvé cette image parlante ! S’il est difficile pour un troupeau d’animaux d’accueillir un nouveau venu ou même un ancien perdu de vue (ou d’odeur depuis quelques temps), combien plus, pour nos cerveaux compliqués il est incroyablement subtil de s’insérer dans un groupe familial qui nous est proche!
Comme c’est difficile pour l’adulte qui s’occupe de son parent âgé, d’accueillir son frère ou sa sœur au sein de leur duo ! C’est si difficile de lui laisser une place alors qu’il n’était pas là avant, il ne sait pas ce qui s’est vécu entre eux ! Et pour celui qui revient à la maison, combien il doit prendre garde à être bien accepté, à ne pas heurter la susceptibilité de celui qui est là au quotidien…
Toutes ces situations nous les avons tous vécues… soit comme accueillis soit comme accueillants.
Chacun, nous avons eu ou nous avons encore à nous ajuster au départ ou à la venue de l’un ou de l’autre dans notre petit univers familier. Chacun, nous avons à bousculer un peu nos proches, à recouvrer une place lorsque nous avons à revenir à la maison.
Et plutôt que de se lamenter en se disant qu’il est inévitable que des malentendus aient lieu, que des déceptions ou des incompréhensions se fassent jour…. Comment faire pour nous dire nos frustrations, nos étonnements ou nos difficultés à nous retrouver ensemble… Peut-être que cela permettrait d’être plus heureux encore, si on s’était parlé « Vrai » de se retrouver la fois suivante!
Alors, à nous de nous ajuster à ces petits défis quotidiens !